Lectures
Le Paradoxe de la Vie

Le Big bang

 

C’est à partir de ce phénomène que tout a commencé.

 

Certes le constat du début de notre évolution observable est sans nul doute l’explication la plus probable.

 

Nous savons par ailleurs que la loi du cycle fait partie intégrante de l’évolution. La fin d’une chose signe automatiquement le début d’une autre.

Autrement dit la mort n’existe pas sans renaissance.

 

Et si le Big bang n’était pas l’expression d’une naissance mais celle d’une renaissance ?

Par ailleurs nous savons que la loi du cycle est liée à celle du continuum elle-même opposée à celle du dis-continuum. Marquant au passage le principe de dualité.

Nous savons que pour qu’il y ait vie il faut qu’il y ait mouvement et pour qu’il y ait mouvement il faut qu’il y ait dualité.

 

« Paire d’opposée et complémentaire ». C’est ce que nous enseigne le Tao.

 

Le constat fait à partir du Big bang est incomplet. Nous devons y introduire le dis-continuum.

C’est à l’issue de la rétractation de l’univers que s’est produit le Big bang. En considérant cette hypothèse nous respectons le cycle dans son intégralité.

 

Oui et alors me direz-vous ? Alors les perspectives de notre évolution en seraient plus complètes. Sinon cela reviendrait à nous intéresser à la fonction respiratoire en nous demandant s’il est mieux d’inspirer ou d’expirer.

Spontanément nous serions tentés de répondre l’inspire car il symbolise la vie, le premier inspire de la naissance. Alors que l’expire est synonyme de dernier soupir, la mort.

 

Mais nous savons tous que ce choix n’est pas crédible car l’inspire et l’expire sont opposés et complémentaires pour exprimer le mouvement à partir de cette dualité autrement dit la vie et qu'ils sont donc indissociables.

Alors ne pas concevoir la rétractation avant l’expulsion me paraît tout simplement impossible.

Cela nous amène à ce que nous sommes en train de vivre. L’expansion, l’évolution, la vie, la naissance. Mais pouvons-nous véritablement concevoir cette étape sans prendre en considération son cycle complet et admettre que pour qu’il y ait naissance il a fallu mourir à quelque chose.

 

C’est à partir de cette conscience que nous pourrons nous enrichir et ne plus craindre la fin d‘un cycle car il est de fait l’expression d’un nouveau cycle.

C’est la définition la plus juste de « Mort Renaissance »

 

C’est le cycle des saisons.

Le printemps pour la naissance, l’été pour l’expression de celle-ci, puis l’automne pour la mort et l’hiver pour l’expression de celle-ci.

Alors ce Big bang pourrait être le printemps. Symboliquement la naissance et ce que nous vivons, l’été, l’expression de celle-ci.

 

A chaque inspire-expire le nourrisson, après ce stade, passera par plusieurs cycles.

Celui de l’enfant, de l’adulte, du vieillard pour finalement mourir… et naître sous une autre forme pour mourir à ce cycle afin de renaître à nouveau etc…c'est notre schéma.

Alors pourquoi l’univers ne serait-il pas dans ce même schéma. Ou plus exactement notre schéma ne serait-il pas issu de celui de l’univers ?

 

Le Big bang dont nous sommes issus ne serait-il pas le dernier en date constaté ?

Souffle de vie permanent, marquant à chaque fois encore plus d’expansion ?

Nos racines ne sont-elles pas issues de la somme de ces différentes étapes ?

 

Chaque nouveau Big bang, par le rappel du précédent, enrichi l’univers d’encore plus d’énergies et d’informations et par extension réactualise le précédent.

Ne serait-ce pas ce que nous appelons l’EVOLUTION ?

Alors « Le Big bang » ou « Les Big bangs » ?

 

Marc Lambotte