Lectures
Le Paradoxe de la Vie

Le corps et l’esprit

Le rapport de ces deux éléments est basé sur le principe du mouvement via la dualité, afin d’animer la matière par l’énergie.

L’énergie a besoin de la matière pour s’incarner et la matière a besoin de l’énergie pour s’animer.
En quoi l’univers, qui est la source de l’énergie primordiale, aurait-il besoin de s’incarner dans la matière ?
Si l’on comprend aisément la nécessité pour la matière de trouver une source énergétique pour la voir se développer, se mettre en mouvement, en un mot agir dans son environnement, il est moins évident de comprendre en quoi l’univers, qui possède au sein de sa structure les énergies primordiales, aurait besoin de s’incarner.
La réponse est liée au besoin d’expansion via le mouvement, non pas par la dualité mais par l’enrichissement permanent des états énergétiques en retour émis par les réactions de la matière au contact de ces mêmes énergies. Dans ce cas l’énergie émise par la matière sera différente de celle reçue pour l’animer.
Se crée alors une nouvelle source d’énergie qui viendra enrichir l’infiniment grande bibliothèque universelle.

« Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme » disait Lavoisier.

Oui dans l’environnement de la matière, non dans l’univers où selon moi tout se crée, tout se transforme et si rien ne se perd, il existe néanmoins une notion absolutiste du tout et du rien à laquelle notre planète n’est pas soumise.

La création ne peut être comprise que si l’on prend en compte :

    1. l’apport énergétique issu d’un environnement externe à celui observé.
    2. le fait que ce dernier n’ait pas la conscience d’appartenance à ce monde intelligent et absolu.
    3. le fait que nul lien tangible ne vient soumettre ces deux mondes.

Nous voyons à ce stade l’incroyable carrefour dans lequel nous nous dirigeons et où viennent s’entrechoquer les mondes Scientifique, Médical, Philosophique, Religieux, Artistique, Economique, Politique, etc ... le tout animé par le monde énergétique.

Mais revenons à l’esprit. Il évolue dans le monde absolutiste c’est à dire un monde qui n’est pas soumis à la dualité, à une quelconque notion de limite, qui n’est pas tangible, qui est au-delà du monde dimensionnel.

Et pourtant ce monde est soumis à des règles telles, qu’elles en deviennent toutes des lois.

C’est dans la relation entre le corps et l’esprit que s’immisce, via l'âme, le paradoxe de la vie et notre quête perpétuelle de cohérence.

 

                                                                           Marc Lambotte